La situation professionnelle des bénéficiaires avant leur reconversion
En Nouvelle-Aquitaine, les salariés bénéficiant d’un PTP sont issus de plusieurs grandes familles de métiers : les métiers de la grande distribution (10 %), les métiers du secrétariat et assistance, de la vente et aide à la vie quotidienne (6% chacun).
Pour la majorité des bénéficiaires, l’enjeu est bien d’initier une deuxième vie professionnelle puisque dans plus de 41% des cas, les bénéficiaires ont au moins 9 ans d’expérience dans leur poste.
Le choix de la formation
Les formations du Tertiaire (comptabilité, gestion, secrétariat, assistanat, RH) arrivent en 1ère position (22 %) suivies du domaine du Transport, manutention, magasinage (9 % comme au niveau national). Le travail social et la santé arrive en troisième position, avec 7% des répondants à l’enquête qui se sont reconvertis vers ces métiers.
Comme au niveau national, plus de 9 personnes sur 10 ont obtenu leur certification, preuve de l’engagement de ces salariés à mener à bien leur projet de reconversion professionnelle.
La réalisation des projets de transition
A seulement 6 mois après la fin de la formation, plus de la moitié des bénéficiaires affirme avoir réalisé sa transition professionnelle et signé un nouveau CDI tandis que près de 35% des autres répondants continuent de travailler à leur transition. L’accompagnement par un conseiller en évolution professionnelle a probablement favorisé la concrétisation de ces projets puisque la moitié des personnes en reconversion en a bénéficié. Transitions Pro Nouvelle-Aquitaine continue d’œuvrer en partenariat avec les 5 opérateurs et les autres partenaires pour une meilleure notoriété du service.
A noter également que 12% des répondants se sont mis à leur compte. C’est trois points de plus que la moyenne nationale.
La plus-value du dispositif dans une carrière professionnelle
Le Projet de Transition Professionnelle, comme l’année dernière, confirme son caractère unique dans une carrière professionnelle. Ainsi, 93% des répondants affirment que leurs conditions de travail sont meilleures qu’avant. (C’est deux points de plus que la moyenne nationale) et 95% que la formation leur a été utile.